Les maires d’extrême-droite sont devenus des spécialistes des procès
bâillon, intentés à l’encontre des opposants politiques qui osent
dénoncer leur bilan catastrophique. Le tout financé bien souvent par
leurs mairies, aux frais des contribuables !
Manon Aubry, alors tête de liste de La France insoumise aux élections
européennes, a fait l’objet comme beaucoup d’autres d’une procédure en
diffamation, pour des propos interrogeant les ventes massives de
patrimoine public dans la commune de Fréjus. Une tentative
d’intimidation qui s’apparente en réalité à un coup de bluff ! Car le
maire Rassemblement National David Rachline s’est finalement
discrètement dégonflé en ne versant pas la consignation nécessaire à la
poursuite de la procédure.
Par crainte que la presse aille investiguer sur des pratiques dénoncées depuis des mois par les associations fréjusiennes ?
L’extrême-droite municipale doit être mise face à son bilan
catastrophique, ses pratiques anti-démocratiques, son acharnement contre
les associations solidaires, ses mesures anti-pauvres et sa politique
de bétonisation au service de promoteurs privés… À l’occasion des
élections municipales, La France insoumise soutiendra les dynamiques
capables de redonner les clés des mairies aux citoyens. La solution,
c’est le peuple qui doit pouvoir décider lui-même.
Le gouvernement propose 10 mètres seulement de zone sans traitement par des pesticides les plus dangereux (Cancérogènes, Mutagènes ou Reprotoxiques [CMR] ou Perturbateurs Endocriniens [PE]).
C’est bien trop faible !
La contamination des riverain·es
peut avoir lieu lors de la pulvérisation, fumigation ou poudrage, et
les molécules peuvent en outre être entraînées par un vent léger. De
plus, il est scientifiquement reconnu que les pesticides sont présents dans l’air ambiant bien après leur pulvérisation
: lors de l’évaporation des produits ou lorsque la poussière du sol est
soulevée. Ainsi des molécules toxiques ont été retrouvées à l’intérieur
de salles de classe et de chambre de village viticole, mais aussi dans
l’air ambiant de villes de taille importante (telles que Bordeaux).
Le
lien avéré entre certaines substances et différentes maladies mortelles
dont entre autres, les leucémies, les lymphomes non-hodgkiniens, les
tumeurs du tronc cérébral et la maladie de Parkinson invite à un principe de précaution par respect pour les personnes vivant sur le territoire.
Le
gouvernement a sciemment déformé les conclusions de l’Agence nationale
de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du
travail pour proposer cette distance ridicule de 10 mètres.
Dans cette zone, l’agriculture serait bien entendu autorisée, seul l’usage des produits dangereux pour la santé serait interdit.
L’agriculture biologique y serait fortement encouragée.
Cette
mesure agirait comme un réel déclencheur pour accélérer la transition
écologique et pour favoriser l’avènement d’une agriculture écologique et
paysanne, respectueuse de l’être humain et de l’environnement et
productrice d’une alimentation saine.
Nous invitons un maximum de personnes à déposer une contribution sur la base de ces arguments sur le site dédié :
Je participe à la consultation
Le site développé par le gouvernement est d’utilisation fastidieuse et
peu intuitive. Suite à de nombreuses remontées de difficultés et bugs
rencontrés par des volontaires pour signer, voici une fiche contenant
les informations nécessaires pour signer correctement.
Nombre de participant·e·s : Le plus important possible pour atteindre les 4 717 396 signatures Temps nécessaire : 15 à 30 minutes Matériel nécessaire : – 1 ordinateur, un téléphone ou une tablette relié à internet ou le formulaire adéquat – Vos informations personnelles (noms, prénoms, adresse, commune d’inscription sur les listes électorales…) – Votre carte d’identité ou votre passeport en cours de validité – Si possible votre carte d’électeur·rice
Pourquoi c’est important ?
Aéroports
de Paris, ou ADP. Depuis quelques jours, vous voyez probablement ces
trois lettres fleurir sur les réseaux sociaux. Les Aéroports de Paris
dont il est question, ce sont les aéroports de Paris-Orly,
Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget. À eux trois, ces aéroports
voient passer plus de 105 millions de voyageur·se·s chaque année, soit
plus que la population française.
En mars 2019, l’Assemblée
nationale a voté la privatisation de ces aéroports. C’est-à-dire que
tout l’argent récolté avec la location des espaces pour les boutiques
commerciales ou les redevances payées par les compagnies aériennes
n’iraient plus dans les caisses de l’État mais dans les poches des
actionnaires.
Or les aéroports de Paris rapportent de l’argent à
l’État. Beaucoup. L’année dernière ils ont rapporté 173 millions d’euros
rien qu’en dividendes. Jackpot. Mais outre l’aberration économique de
vendre une poule aux oeufs d’or, cette privatisation pose deux autres
problèmes : de souveraineté et écologique.
De souveraineté, car
cela revient à confier une de nos principales frontières, avec 105
millions de personnes y transitant, à une entreprise privée. Et
écologique, car garder le contrôle du transport aérien national est un
point essentiel pour réussir la transition écologique.
Après le
fiasco de la privatisation des autoroutes, dont le prix des péages a
depuis augmenté de 20%, il est nécessaire d’empêcher cette nouvelle
vente de notre patrimoine commun.
Macron brade les bijoux de famille, ne le laissons pas faire.
Que faire ?
En
avril 2019, 248 parlementaires ont signé pour engager une procédure de
Référendum d’Initiative Partagée (RIP). En effet, depuis 2008 la
Constitution permet d’organiser un référendum si il est soutenu par au
moins 185 parlementaires et 4,7 millions d’électeurs et d’électrices.
Le
seuil des 185 parlementaires validé, le Conseil constitutionel a
autorisé, pour la première fois de notre histoire, la collecte des 4,7
millions de soutiens. Pour signer, il faut se rendre seulement et
uniquement sur ce site du ministère de l’Intérieur. Les signatures sur
d’autres plateformes sont inutiles.
Qui peut soutenir ?
Toutes les personnes en âge de voter et inscrites sur les listes électorales peuvent apporter leur soutien au Référendum.
Comment apporter mon soutien à ce référendum ?
1 – Par internet, en signant sur le site du Référendum d’Initiative Partagée
Un site internet dédié est mis en place par le gouvernement afin de récolter les signatures des Référendums d’Initiative Partagée (R.I.P.).
Pour soutenir la proposition de loi
visant à affirmer le caractère de service public national de
l’exploitation des aérodromes de Paris et empêcher leurs privatisations,
voici comment faire :
Connectez-vous sur le site du gouvernement en cliquant sur le bouton ci-dessous puis suivez les différentes étapes indiquées :
Je soutiens le référendum par internet
Étape 1
Étape 1 : Cocher la case et cliquer sur « Suivant »
Étape 2
Remplir toutes les cases puis cliquer sur « Suivant ».
Lorsque
vous renseignez votre commune, le site va vous proposer un code. Pas de
panique, ce n’est pas le code postal de votre commune mais le code
INSEE. Il n’y a rien à changer.
Indiquez tous les prénoms inscrits
sur votre carte électorale en les séparant par un espace et en les
faisant commencer par une majuscule. Faites particulièrement attention
aux accents et aux tirets si il y en a dans vos noms ou prénoms. Pour
les femmes mariées : utilisez le nom de naissance uniquement.
Étape 3
Remplir les champs et cliquer sur « Valider votre soutien ».
Vous utilisez votre carte d’identité : le numéro de votre carte
d’identité est inscrit en haut de votre carte, juste sous la
« République Française ». La date et le département de délivrance sont
inscrits au dos de votre carte.
Vous utilisez votre passeport : le numéro de passeport est en
haut à droite sur la page d’information où se trouve la photo, il est
composé de 9 caractères (2 chiffres, 2 lettres, 5 chiffres). La date de
délivrance se trouve sur la même page.
Étape 4
Vérifier les informations.
Entrer
le code Captacha (ici par exemple : « htygWEn ») en respectant les
majuscules et les minuscules. Si vous n’arrivez pas à lire votre code,
vous pouvez en demander un autre en cliquant sur [Autre Image] autant de
fois qu’il est nécessaire.
Si vous vous trompez dans votre code
pas de panique, vous allez en avoir un autre et pouvoir réessayer.
Cliquer sur « Oui, confirmer mon soutien ».
Étape 5
Si vous
arrivez sur cette page, bravo, vous avez réussi ! N’oubliez pas de
télécharger le récépissé et gardez-le. Si vous avez un message d’erreur,
rafraîchissez la page en utilisant la touche F5 de votre clavier. Si
besoin, recommencez depuis le début.
À noter : Depuis
son ouverture, jeudi à minuit, de nombreux·ses citoyen·ne·s ont peiné à
enregistrer leur soutien : la base de données semble ne pas connaître
certain·e·s électeur·rice·s, le captcha visuel est particulièrement
difficile à reproduire, enfin des problèmes de surcharge rendent par
moment le service inaccessible. N’hésitez pas à recommencer les
différentes étapes à plusieurs reprises si vous rencontrez des
difficultés pour valider votre soutien sur le site.
2- En
déposant votre soutien sur un formulaire papier au guichet de la commune
la plus peuplée du canton, d’une circonscription administrative
équivalente ou du consulat
Pour
connaître les communes, circonscriptions administratives équivalentes et
consulats concernés et prendre connaissance des modalités de dépôt des
soutiens sur un formulaire papier, veuillez cliquer sur le lien suivant.
Télécharger le formulaire papier
N’hésitez
pas à partager un maximum cette fiche, à aider les personnes qui
souhaitent accomplir cette démarche et à convaincre autour de vous de
signer le R.I.P. contre la privatisation du groupe Aéroports de Paris
pour atteindre le nombre de signatures nécessaire.
Communiqué de presse du groupe parlementaire La France insoumise.
La France
insoumise a déposé vendredi une proposition de résolution tendant à la
création d’une commission d’enquête relative au maintien de l’ordre lors
de la manifestation parisienne du 1er mai 2019 et à la propagation de
fausses informations dans la communication du gouvernement en période de
mouvement social.
Nous proposerons sa mise à l’ordre du jour lors de la conférence des présidents mardi 7 mai.
Voici le texte :
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
tendant à la création d’une commission d’enquête relative au maintien de l’ordre lors de la manifestation parisienne du 1er mai 2019 et à la propagation de fausses informations dans la communication du gouvernement en période de mouvement social.
Depuis
1890 et en célébration des combats menés depuis deux siècles pour
l’égalité et la dignité au travail, la journée internationale des
travailleuses et des travailleurs se déroule chaque premier mai à
l’appel des organisations syndicales. Cette année, ce jour a pris une
dimension bien particulière puisque le mouvement des gilets jaunes –
inédit par son ampleur et sa durée – s’est joint à la mobilisation,
ainsi que des organisations écologistes pour alerter sur l’urgence
climatique. Or, ce qui aurait dû être une manifestation calme et
revendicative s’est transformée par endroits en d’immenses nasses, a été
caractérisée par de nombreuses violences policières et a plongé dans la
terreur une grande partie des manifestant·e·s qui ont subi des jets de
grenades explosives, des nuages de gaz lacrymogène et des charges
policières créant d’importants et dangereux mouvements de foules.
Manon Aubry, tête de liste ; Manuel Bompard, co-tête de liste ; EricCoquerel, député FI, tiendront un meeting à Toulon le 27 avril à partir de17h, à la salle Méditerranée.
Ce meeting sera retransmis sur CanalFI, les réseaux sociaux, Youtube.
Dans son numéro 1392 du
27 mars 2019, Charlie Hebdo titrait :
« Qui mettra à la retraite Agnès Buzin ? » et
démontrait l’absurdité de ses propos.
Première
idée fausse : c’est parce que l’espérance de vie a augmenté
qu’il faut repousser l’âge de départ à la retraite. Mais Charlie
rétorque ce que tout le monde sait, sauf les « nantis »
de la majorité présidentielle, « l’espérance de durée de
vie en bonne santé n’est que de 65 ans pour les femmes et de 63 ans
pour les hommes. » Et Charlie
de souligner que « la ministre de la santé n’est pas bien
renseignée sur la situation sanitaire des habitants de son pays. »
Si elle lit Charlie Hebdo, la
voilà au courant !
Elle
apprendra même que cette espérance de vie varie selon la catégorie
sociale : les
cadres ont une espérance de vie supérieure de 13 ans par rapport
aux ouvriers.
Charlie
souligne ensuite ce que tout travailleur sait déjà, à savoir qu’à
62 ans « seuls 24% des hommes bossent encore, et 22% des
femmes. » Les raisons de cette situation : la mauvaise
santé des gens, l’impossibilité de trouver une travail à partir
d’un certain âge, les trajets pour aller travailler trop longs et
trop coûteux, la
volonté des entreprises de se séparer des salariés les plus
âgés, etc.
Mais ce qu’il faudrait aussi apprendre à la ministre des Solidarités et de la Santé, c’est que si le président Macron et son gouvernement s’attaquaient enfin au problème du chômage, si les Français avaient un travail, si l’on supprimait les différentes réductions de cotisations sociales (dont le CICE) qui coûtent des dizaines de milliards d’euros (un « pognon de dingue ») au budget de l’Etat, chaque année, sans aucun résultat sur l’emploi, la question du paiement des retraites ne se poserait plus…
Mais
il est plus facile de pénaliser et stigmatiser les travailleurs, de
réduire leurs retraites par des malus, que d’agir pour que tous
aient la possibilité de travailler sans se tuer à la tâche.
Macron a supprimé l’ISF au bénéfice des 1 % de Français les plus riches (il prive le budget de l’État
de 3 milliards d’Euros).
En même temps, la Ministre Gouraud propose que tous les Français même les plus faibles ressources
paient l’impôt sur le revenu au nom de…la justice fiscale.
b)
Echec négociation réforme assurance-chômage :
Macron fait porter l’échec des négociations sur l’assurance-chômage sur le dos des organisations syndicales
qui n’auraient pas réussi, avec les organisations patronales, à
réformer l’assurance-chômage.
C’est
l’hôpital qui se fout de la charité.
Tout d’abord, la CGT voulait imposer le bonus-malus sur les contrats courts mais le MEDEF ne voulait
pas en entendre parler.
Deuxièmement, Macron a fixé comme seul objectif aux partenaires sociaux de réduire les dépenses de l’assurance-chômage de 4 milliards d’euros en 3 ans.
Macron voulait que les négociations échouent pour que l’État reprenne la main et fasse ce qu’il veut.
Il avait la conclusion avant de poser le problème.
Emmanuel
Macron prétend combattre le dogme de l’austérité et du tout concurrence
de la Commission européenne. Pourtant, ce sont ces recettes qu’il
applique, aux mépris des mobilisations citoyennes.
Emmanuel Macron
a toujours été le garant dévoué d’une Union européenne libérale. Il a
fait de la règle des 3% de déficit son engagement de campagne. Il a
asséné 60 milliards d’économies et la suppression de 120 000 postes de
fonctionnaires en France. Macron garde ce cap mortifère en Europe, et
gagne du temps en faisant diversion.
Emmanuel Macron promet une
Europe ambitieuse sur le climat. En France, il ne cesse de reculer sur
nos objectifs climatiques et sur la sortie du nucléaire. Il signe de
nouveaux accords de libre-échange qui ravagent notre planète en
organisant le grand déménagement du monde. Macron fixe des objectifs
sans remettre en cause un système économique qui détruit la planète.
Seule la rupture avec les traités européens actuels permettra de répondre à la crise sociale et environnementale. La “renaissance européenne”, ce n’est pas Emmanuel Macron, mais La France insoumise qui l’incarne, en défendant la sortie des règles austéritaires et anti-démocratiques actuelles, pour faire une Europe des peuples, fondée sur l’intérêt général humain et la protection de la planète.
En 2017, d’après un rapport du CSA, 40% des personnes présentes à l’antenne des télévisions des radios étaient des femmes. Mais ce chiffre cache en réalité une sous-représentation des femmes aux heures de fortes audiences (29% sur la tranche 18-20h) et seulement 27% de femmes dans la catégorie « invité politique » (une baisse de 5% par rapport à 2016) !
En 2018, les insoumises représentaient seulement 23% des interventions de notre mouvement à l’antenne. La raison : les journalistes font plus souvent appel aux hommes (députés, candidats, orateurs…) qu’aux femmes aux fonctions équivalentes. Pire, de nombreuses fois, lorsque les hommes sollicités ont dû décliner l’invitation et ont renvoyé les journalistes vers une de leurs camarades, les journalistes ont préféré annuler la présence de la France insoumise sur leur plateau.
Alors que la France insoumise présente ses propositions de loi
à l’Assemblée , l’institut IFOP dévoile les résultats d’une étude* pour
le mouvement portant sur les différentes propositions du groupe
parlementaire LFI.
À l’issu de ce sondage réalisé du 18 au 19 février 2019, le résultat en sans appel : toutes les propositions de loi France insoumise sont plébiscitées par les Français·es.
Pour
rappel, six propositions de loi ont été déposées pour la niche
parlementaire du groupe LFI qui a lieu cette année le 21 février :
instaurer la possibilité de référendums d’initiative citoyenne (RIC),
interdire le glyphosate, protéger la population des dangers de la
malbouffe, interdire le travail détaché, créer un fonds de soutien à la
création artistique et la gratuité du permis de conduire.