Actualités

Plainte en diffamation contre Manon Aubry : David Rachline se débine !

15 octobre 2019

Communiqué de presse de La France insoumise.

Les maires d’extrême-droite sont devenus des spécialistes des procès bâillon, intentés à l’encontre des opposants politiques qui osent dénoncer leur bilan catastrophique. Le tout financé bien souvent par leurs mairies, aux frais des contribuables !

Manon Aubry, alors tête de liste de La France insoumise aux élections européennes, a fait l’objet comme beaucoup d’autres d’une procédure en diffamation, pour des propos interrogeant les ventes massives de patrimoine public dans la commune de Fréjus. Une tentative d’intimidation qui s’apparente en réalité à un coup de bluff ! Car le maire Rassemblement National David Rachline s’est finalement discrètement dégonflé en ne versant pas la consignation nécessaire à la poursuite de la procédure.

Par crainte que la presse aille investiguer sur des pratiques dénoncées depuis des mois par les associations fréjusiennes ?

L’extrême-droite municipale doit être mise face à son bilan catastrophique, ses pratiques anti-démocratiques, son acharnement contre les associations solidaires, ses mesures anti-pauvres et sa politique de bétonisation au service de promoteurs privés… À l’occasion des élections municipales, La France insoumise soutiendra les dynamiques capables de redonner les clés des mairies aux citoyens. La solution, c’est le peuple qui doit pouvoir décider lui-même.

Consultation publique sur les pesticides, faisons entendre notre voix !

16 septembre 2019

Comme la loi l’y oblige, le gouvernement a ouvert une consultation publique sur son projet d’arrêté relatif à l’utilisation des pesticides près des habitations.

Le gouvernement propose 10 mètres seulement de zone sans traitement par des pesticides les plus dangereux (Cancérogènes, Mutagènes ou Reprotoxiques [CMR] ou Perturbateurs Endocriniens [PE]).

C’est bien trop faible ! 

La contamination des riverain·es peut avoir lieu lors de la pulvérisation, fumigation ou poudrage, et les molécules peuvent en outre être entraînées par un vent léger. De plus, il est scientifiquement reconnu que les pesticides sont présents dans l’air ambiant bien après leur pulvérisation : lors de l’évaporation des produits ou lorsque la poussière du sol est soulevée. Ainsi des molécules toxiques ont été retrouvées à l’intérieur de salles de classe et de chambre de village viticole, mais aussi dans l’air ambiant de villes de taille importante (telles que Bordeaux).

Le lien avéré entre certaines substances et différentes maladies mortelles dont entre autres, les leucémies, les lymphomes non-hodgkiniens, les tumeurs du tronc cérébral et la maladie de Parkinson invite à un principe de précaution par respect pour les personnes vivant sur le territoire.

Le gouvernement a sciemment déformé les conclusions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail pour proposer cette distance ridicule de 10 mètres.

Il convient donc de respecter le principe de précaution et d’instaurer une zone tampon de 200 mètres sans pesticides CMR ni PE comme nous l’avions proposé dans notre proposition de loi sur l’instauration d’une zone tampon et dans nos amendements de la loi Egalim.

Dans cette zone, l’agriculture serait bien entendu autorisée, seul l’usage des produits dangereux pour la santé serait interdit.

L’agriculture biologique y serait fortement encouragée.

Cette mesure agirait comme un réel déclencheur pour accélérer la transition écologique et pour favoriser l’avènement d’une agriculture écologique et paysanne, respectueuse de l’être humain et de l’environnement et productrice d’une alimentation saine.

Nous invitons un maximum de personnes à déposer une contribution sur la base de ces arguments sur le site dédié : Je participe à la consultation

Comment apporter son soutien au référendum sur les aéroports de Paris ?

13 juin 2019 dans Actualités du mouvement, Fiches pratiques, Référendum ADP

Le site développé par le gouvernement est d’utilisation fastidieuse et peu intuitive. Suite à de nombreuses remontées de difficultés et bugs rencontrés par des volontaires pour signer, voici une fiche contenant les informations nécessaires pour signer correctement.

Nombre de participant·e·s : Le plus important possible pour atteindre les 4 717 396 signatures
Temps nécessaire : 15 à 30 minutes
Matériel nécessaire :
– 1 ordinateur, un téléphone ou une tablette relié à internet ou le formulaire adéquat
– Vos informations personnelles (noms, prénoms, adresse, commune d’inscription sur les listes électorales…)
– Votre carte d’identité ou votre passeport en cours de validité
– Si possible votre carte d’électeur·rice

Pourquoi c’est important ?

Aéroports de Paris, ou ADP. Depuis quelques jours, vous voyez probablement ces trois lettres fleurir sur les réseaux sociaux. Les Aéroports de Paris dont il est question, ce sont les aéroports de Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget. À eux trois, ces aéroports voient passer plus de 105 millions de voyageur·se·s chaque année, soit plus que la population française.

En mars 2019, l’Assemblée nationale a voté la privatisation de ces aéroports. C’est-à-dire que tout l’argent récolté avec la location des espaces pour les boutiques commerciales ou les redevances payées par les compagnies aériennes n’iraient plus dans les caisses de l’État mais dans les poches des actionnaires.

Or les aéroports de Paris rapportent de l’argent à l’État. Beaucoup. L’année dernière ils ont rapporté 173 millions d’euros rien qu’en dividendes. Jackpot. Mais outre l’aberration économique de vendre une poule aux oeufs d’or, cette privatisation pose deux autres problèmes : de souveraineté et écologique.

De souveraineté, car cela revient à confier une de nos principales frontières, avec 105 millions de personnes y transitant, à une entreprise privée. Et écologique, car garder le contrôle du transport aérien national est un point essentiel pour réussir la transition écologique.

Après le fiasco de la privatisation des autoroutes, dont le prix des péages a depuis augmenté de 20%, il est nécessaire d’empêcher cette nouvelle vente de notre patrimoine commun.

Macron brade les bijoux de famille, ne le laissons pas faire.

Que faire ? 

En avril 2019, 248 parlementaires ont signé pour engager une procédure de Référendum d’Initiative Partagée (RIP). En effet, depuis 2008 la Constitution permet d’organiser un référendum si il est soutenu par au moins 185 parlementaires et 4,7 millions d’électeurs et d’électrices. 

Le seuil des 185 parlementaires validé, le Conseil constitutionel a autorisé, pour la première fois de notre histoire, la collecte des 4,7 millions de soutiens. Pour signer, il faut se rendre seulement et uniquement sur ce site du ministère de l’Intérieur. Les signatures sur d’autres plateformes sont inutiles.

Qui peut soutenir ?

Toutes les personnes en âge de voter et inscrites sur les listes électorales peuvent apporter leur soutien au Référendum. 

Comment apporter mon soutien à ce référendum ?

1 – Par internet, en signant sur le site du Référendum d’Initiative Partagée

Un site internet dédié est mis en place par le gouvernement afin de récolter les signatures des Référendums d’Initiative Partagée (R.I.P.).

Pour soutenir la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris et empêcher leurs privatisations, voici comment faire :

Connectez-vous sur le site du gouvernement en cliquant sur le bouton ci-dessous puis suivez les différentes étapes indiquées : Je soutiens le référendum par internet

Étape 1

Étape 1 : Cocher la case et cliquer sur « Suivant »

Étape 2

Remplir toutes les cases puis cliquer sur « Suivant ». 

Lorsque vous renseignez votre commune, le site va vous proposer un code. Pas de panique, ce n’est pas le code postal de votre commune mais le code INSEE. Il n’y a rien à changer.

Indiquez tous les prénoms inscrits sur votre carte électorale en les séparant par un espace et en les faisant commencer par une majuscule. Faites particulièrement attention aux accents et aux tirets si il y en a dans vos noms ou prénoms. Pour les femmes mariées : utilisez le nom de naissance uniquement.

Étape 3

Remplir les champs et cliquer sur « Valider votre soutien ».

Vous utilisez votre carte d’identité : le numéro de votre carte d’identité est inscrit en haut de votre carte, juste sous la « République Française ». La date et le département de délivrance sont inscrits au dos de votre carte.

Vous utilisez votre
passeport : le numéro de passeport est en haut à droite sur la page d’information où se trouve la photo, il est composé de 9 caractères (2 chiffres, 2 lettres, 5 chiffres). La date de délivrance se trouve sur la même page.

Étape 4

Vérifier les informations.

Entrer le code Captacha (ici par exemple : « htygWEn ») en respectant les majuscules et les minuscules. Si vous n’arrivez pas à lire votre code, vous pouvez en demander un autre en cliquant sur [Autre Image] autant de fois qu’il est nécessaire. 

Si vous vous trompez dans votre code pas de panique, vous allez en avoir un autre et pouvoir réessayer. Cliquer sur « Oui, confirmer mon soutien ».

Étape 5

Si vous arrivez sur cette page, bravo, vous avez réussi ! N’oubliez pas de télécharger le récépissé et gardez-le. Si vous avez un message d’erreur, rafraîchissez la page en utilisant la touche F5 de votre clavier. Si besoin, recommencez depuis le début.

À noter :
Depuis son ouverture, jeudi à minuit, de nombreux·ses citoyen·ne·s ont peiné à enregistrer leur soutien : la base de données semble ne pas connaître certain·e·s électeur·rice·s, le captcha visuel est particulièrement difficile à reproduire, enfin des problèmes de surcharge rendent par moment le service inaccessible. N’hésitez pas à recommencer les différentes étapes à plusieurs reprises si vous rencontrez des difficultés pour valider votre soutien sur le site.

2- En déposant votre soutien sur un formulaire papier au guichet de la commune la plus peuplée du canton, d’une circonscription administrative équivalente ou du consulat

Pour connaître les communes, circonscriptions administratives équivalentes et consulats concernés et prendre connaissance des modalités de dépôt des soutiens sur un formulaire papier, veuillez cliquer sur le lien suivant. Télécharger le formulaire papier

N’hésitez pas à partager un maximum cette fiche, à aider les personnes qui souhaitent accomplir  cette démarche et à convaincre autour de vous de signer le R.I.P. contre la privatisation du groupe Aéroports de Paris pour atteindre le nombre de signatures nécessaire.

1er mai : La France insoumise demande l’ouverture d’une commission d’enquête

Communiqué de presse du groupe parlementaire La France insoumise.

La France insoumise a déposé vendredi une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative au maintien de l’ordre lors de la manifestation parisienne du 1er mai 2019 et à la propagation de fausses informations dans la communication du gouvernement en période de mouvement social.

Nous proposerons sa mise à l’ordre du jour lors de la conférence des présidents mardi 7 mai.

Voici le texte :

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

tendant à la création d’une commission d’enquête relative au maintien de l’ordre lors de la manifestation parisienne du 1er mai 2019 et à la propagation de fausses informations dans la communication du gouvernement en période de mouvement social.

présentée par Mesdames et Messieurs

Jean-Luc MELENCHON, Clémentine AUTAIN, Ugo BERNALICIS, Eric COQUEREL, Alexis CORBIERE, Caroline FIAT, Bastien LACHAUD, Michel LARIVE, Danièle OBONO, Mathilde PANOT, Loïc PRUD’HOMME, Adrien QUATENNENS, Jean-Hugues RATENON, Muriel RESSIGUIER, Sabine RUBIN, François RUFFIN, Bénédicte TAURINE

Députés.

Depuis 1890 et en célébration des combats menés depuis deux siècles pour l’égalité et la dignité au travail, la journée internationale des travailleuses et des travailleurs se déroule chaque premier mai à l’appel des organisations syndicales. Cette année, ce jour a pris une dimension bien particulière puisque le mouvement des gilets jaunes – inédit par son ampleur et sa durée – s’est joint à la mobilisation, ainsi que des organisations écologistes pour alerter sur l’urgence climatique. Or, ce qui aurait dû être une manifestation calme et revendicative s’est transformée par endroits en d’immenses nasses, a été caractérisée par de nombreuses violences policières et a plongé dans la terreur une grande partie des manifestant·e·s qui ont subi des jets de grenades explosives, des nuages de gaz lacrymogène et des charges policières créant d’importants et dangereux mouvements de foules.

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C’est La République En Marche qu’il faut mettre à la retraite !

Dans son numéro 1392 du 27 mars 2019, Charlie Hebdo titrait : « Qui mettra à la retraite Agnès Buzin ? » et démontrait l’absurdité de ses propos.

Première idée fausse : c’est parce que l’espérance de vie a augmenté qu’il faut repousser l’âge de départ à la retraite. Mais Charlie rétorque ce que tout le monde sait, sauf les « nantis » de la majorité présidentielle, « l’espérance de durée de vie en bonne santé n’est que de 65 ans pour les femmes et de 63 ans pour les hommes. » Et Charlie de souligner que « la ministre de la santé n’est pas bien renseignée sur la situation sanitaire des habitants de son pays. » Si elle lit Charlie Hebdo, la voilà au courant !

Elle apprendra même que cette espérance de vie varie selon la catégorie sociale : les cadres ont une espérance de vie supérieure de 13 ans par rapport aux ouvriers.

Charlie souligne ensuite ce que tout travailleur sait déjà, à savoir qu’à 62 ans « seuls 24% des hommes bossent encore, et 22% des femmes. » Les raisons de cette situation : la mauvaise santé des gens, l’impossibilité de trouver une travail à partir d’un certain âge, les trajets pour aller travailler trop longs et trop coûteux, la volonté des entreprises de se séparer des salariés les plus âgés, etc.

Mais ce qu’il faudrait aussi apprendre à la ministre des Solidarités et de la Santé, c’est que si le président Macron et son gouvernement s’attaquaient enfin au problème du chômage, si les Français avaient un travail, si l’on supprimait les différentes réductions de cotisations sociales (dont le CICE) qui coûtent des dizaines de milliards d’euros (un « pognon de dingue ») au budget de l’Etat, chaque année, sans aucun résultat sur l’emploi, la question du paiement des retraites ne se poserait plus…

Mais il est plus facile de pénaliser et stigmatiser les travailleurs, de réduire leurs retraites par des malus, que d’agir pour que tous aient la possibilité de travailler sans se tuer à la tâche.

LE DOUBLE LANGAGE CONTINU DE MACRON

a) L’ISF :

Macron a supprimé l’ISF au bénéfice des 1 % de Français les plus riches (il prive le budget de l’État de 3 milliards d’Euros).

En même temps, la Ministre Gouraud propose que tous les Français même les plus faibles ressources paient l’impôt sur le revenu au nom de…la justice fiscale.

b) Echec négociation réforme assurance-chômage :

Macron fait porter l’échec des négociations sur l’assurance-chômage sur le dos des organisations syndicales qui n’auraient pas réussi, avec les organisations patronales, à réformer l’assurance-chômage.

C’est l’hôpital qui se fout de la charité.

Tout d’abord, la CGT voulait imposer le bonus-malus sur les contrats courts mais le MEDEF ne voulait pas en entendre parler.

Deuxièmement, Macron a fixé comme seul objectif aux partenaires sociaux de réduire les dépenses de l’assurance-chômage de 4 milliards d’euros en 3 ans.

Macron voulait que les négociations échouent pour que l’État reprenne la main et fasse ce qu’il veut.

Il avait la conclusion avant de poser le problème.

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Communiqué de presse de Manon Aubry, tête de liste aux élections européennes.

4 mars 2019

Emmanuel Macron prétend combattre le dogme de l’austérité et du tout concurrence de la Commission européenne. Pourtant, ce sont ces recettes qu’il applique, aux mépris des mobilisations citoyennes.

Emmanuel Macron a toujours été le garant dévoué d’une Union européenne libérale. Il a fait de la règle des 3% de déficit son engagement de campagne. Il a asséné 60 milliards d’économies et la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires en France. Macron garde ce cap mortifère en Europe, et gagne du temps en faisant diversion.

Emmanuel Macron promet une Europe ambitieuse sur le climat. En France, il ne cesse de reculer sur nos objectifs climatiques et sur la sortie du nucléaire. Il signe de nouveaux accords de libre-échange qui ravagent notre planète en organisant le grand déménagement du monde. Macron fixe des objectifs sans remettre en cause un système économique qui détruit la planète.

Seule la rupture avec les traités européens actuels permettra de répondre à la crise sociale et environnementale. La “renaissance européenne”, ce n’est pas Emmanuel Macron, mais La France insoumise qui l’incarne, en défendant la sortie des règles austéritaires et anti-démocratiques actuelles, pour faire une Europe des peuples, fondée sur l’intérêt général humain et la protection de la planète.


#PlaceAuxFemmes : l’initiative inédite de la France insoumise

En 2017, d’après un rapport du CSA, 40% des personnes présentes à l’antenne des télévisions des radios étaient des femmes. Mais ce chiffre cache en réalité une sous-représentation des femmes aux heures de fortes audiences (29% sur la tranche 18-20h) et seulement 27% de femmes dans la catégorie « invité politique » (une baisse de 5% par rapport à 2016) !

En 2018, les insoumises représentaient seulement 23% des interventions de notre mouvement à l’antenne. La raison : les journalistes font plus souvent appel aux hommes (députés, candidats, orateurs…) qu’aux femmes aux fonctions équivalentes. Pire, de nombreuses fois, lorsque les hommes sollicités ont dû décliner l’invitation et ont renvoyé les journalistes vers une de leurs camarades, les journalistes ont préféré annuler la présence de la France insoumise sur leur plateau.

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SONDAGE : RIC, Glyphosate, Malbouffe… les propositions de loi de la France insoumise massivement approuvées

Alors que la France insoumise présente ses propositions de loi à l’Assemblée , l’institut IFOP dévoile les résultats d’une étude* pour le mouvement portant sur les différentes propositions du groupe parlementaire LFI.

À l’issu de ce sondage réalisé du 18 au 19 février 2019, le résultat en sans appel : toutes les propositions de loi France insoumise sont plébiscitées par les Français·es.

Pour rappel, six propositions de loi ont été déposées pour la niche parlementaire du groupe LFI qui a lieu cette année le 21 février : instaurer la possibilité de référendums d’initiative citoyenne (RIC), interdire le glyphosate, protéger la population des dangers de la malbouffe, interdire le travail détaché, créer un fonds de soutien à la création artistique et la gratuité du permis de conduire.